Dick Berlijn, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
« J’ai consacré une bonne partie de ma carrière à l’armée. J’ai commencé comme pilote de chasse et ai gravi les échelons jusqu’à devenir commandant des forces armées. Cela a largement influencé la personne que je suis, bien que je n’en sois pas moins mari, père, et maintenant également grand-père, pour autant. Mon expérience professionnelle marque encore ma vie de tous les jours ».
Que ferez-vous auprès de Hague Corporate Affairs ( « Hague ») ?
« Auprès de Hague, je me concentrerai principalement sur des questions de cybersécurité, de sécurité, de gestion de crise, de définition de stratégies, de leadership, etc. J’espère que mes connaissances, mon expérience et mon réseau permettront de conseiller les clients de Hague ».
Pourquoi avez-vous accepté de devenir partenaire associé ?
« Les organisations se rendent chez Hague en quête de davantage d’influence sur les processus qui les concernent et les affectent. Il faut être au fait de ces processus, et de ce et ceux qui les façonnent, afin de conseiller les entreprises. Hague compte de nombreux experts dans les domaines du climat, de l’alimentation, de la santé, de la technologie et de la gestion de crise, et est donc un conseiller de choix. La méthode de Hague à cet égard m’interpelle vraiment. C’est pourquoi j’ai accepté avec plaisir de devenir partenaire associé ».
Quelles connaissances et expériences apportez-vous qui sont susceptibles d’intéresser les clients de « Hague » ?
« Au ministère de la Défense, il est particulièrement important de garder une vue d’ensemble, y compris dans des circonstances de rapides changements. Distinguer les problèmes principaux des problèmes secondaires, prendre de la hauteur par rapport aux détails, et définir si d’autres éléments doivent être inclus dans l’analyse. Je pense que cette approche est également très pertinente pour nos clients. De plus, suite à ma carrière militaire, j’ai travaillé près de 8 ans avec des experts de Deloitte sur les questions cyber. J’espère aussi pouvoir mobiliser cette expérience pour nos relations ».
Nous sommes toujours aux prises avec une pandémie ; peut-être la plus grande crise, à ce jour, pour de nombreuses organisations. Quelles leçons tirez-vous de cette pandémie ?
« S’il s’agit de tirer des leçons de la crise de la Covid-19, deux conclusions me paraissent importantes : premièrement, nous n’étions pas bien préparés ; deuxièmement, une telle crise nécessite une gestion centrale. La meilleure gestion de crise a lieu avant la crise, alors que les vulnérabilités, les scénarios possibles, les solutions adaptées sont analysés et pris en compte, afin d’assurer une équipe de crise bien formée et parée à toute éventualité. C’est par la mise en pratique que vous verrez si les plans sont efficaces ou si les gens sont conscients de leurs responsabilités. C’est ce qui nous a fait défaut, et nous devons nous garder de répéter les mêmes erreurs ».